Normandie Vol Libre

Treuil à Bardouville le 29 Septembre 2011

samedi 1er octobre 2011 par Bliss26 (Sylvain.A)

Aujourd’hui, on vole dans le l’huile.
Ça treuille à 350/400m minimum pour chacun.

Alexandra ne regrette pas d’être venue avec trois baptêmes au compteur...et deux vidéos !

En fin de journée c’est restit au programme en arrière du déco.

Une bien belle journée, merci au "treuilleur" il faut le dire qui a fait de son mieux en nous catapultant bien haut malgré les caprices de la bête !

Vincent V.

Avec private joke, spéciale dédicace à HVR ...

Sylvain M

note de bliss26 : pour des raisons de respect de la vie privée de HVR on entendra jamais mon commentaire lui étant destiné en début de vidéo

Quelques conseil pour un déco réussi au treuil, car j’ai noté dernièrement des petits" buggs" qui nous obligent souvent à stopper la phase de décollage.

Vous êtes des pilotes autonomes.
On veut dire par là que le pilote sait mesurer son niveau réel et régler son matériel.
Donc, même si le starter vérifie au dernier moment les éventuels tours de freins... vous êtes responsables de votre pré-vol et vous arrivez au déco prêt à voler.
Si un doute s’installe dans votre esprit demandez conseil et accompagnement. On est là pour ça. (Doute=Stop)

Il est dommage en phase de pré-tension alors que l’on ne devrait plus penser qu’à son envol, de voir des pilotes qui ajustent encore leur vario, leurs cuissardes... ne sont pas concentrés.

Cela conduit souvent à un départ prématuré du pilote alors que le treuilleur n’a pas encore donné son accord.

Donc au moment de l’accroche, on arrête de déconner, le starter et un ou deux aides sont présents et c’est tout.

Le pilote observe la biroute et imagine comment va se passer son décollage.

Il mentalise toute la phase montée de voile temporisation et course d’élan avec la correction de cap qui sera nécessaire par vent de travers.

Le pilote se place suspentes à peine tendues, les élévateurs bien rapprochés. A la pré-tension, il résiste de plus en plus et prend en charge en partie ou en intégralité la tension du câble ce qui le fait reculer de 50 cm et détend un peu le bord d’attaque.

Il regarde le starter. C’est lui et lui seul qui va donner le top départ "c’est O.K" lorsqu’il aura reçu le retour du treuilleur.

Maintenant le pilote décide du moment de son envol.
S’il a besoin d’attendre, on est pas pressé. A l’autre bout le treuil ronronne, mais on s’en fout !

Il repense à sa phase de gonflage, puis se redresse doucement sur le premier pas.

La voile se gonfle.

Normalement au cinquième pas, si la voile est bien montée, on ne tient plus les élévateurs, on est bras haut mais en recherche de contact avec les freins.

Cela permet à la voile de rester juste au dessus de la tête et pas plus, car par vent faible si l’on ne fait pas cela, il va falloir courir très vite et le décollage sera très aérien ensuite.

Trop de frein et c’est un décollage prématuré avec un risque de décrochage puis la voile replonge transitoirement au relevé des mains et on lèche le sol ou on mange les hautes herbes à Mac 12.

Exemple de décollage : le vent est travers gauche.
- La voile va monter dans l’axe du câble.
- Elle va glisser vers la droite en montant, poussée par la composante travers gauche.
- Le pilote se décale alors vers la droite à pas chassés avec du contact au frein gauche.
- La voile tourne sur l’axe de lacet vers la gauche et s’oriente face au vent relatif qui n’est plus le vent météo que l’on avait à l’arrêt.
- Maintenant, on est en phase de tempo et l’on continue son accélération bien centré sous la voile.
- C’est le moment où l’on peut jeter un petit coup d’œil à la voile.
- Le vent relatif continue à changer de cap et se place peu à peu dans l’axe du câble.
- Une nouvelle correction de cap s’impose par un tout petit peu de frein à droite cette fois ci.
- C’est le moment précis ou l’on entend "décollage" si le starter sent que le pilote est réactif.
- Si l’on estime sa vitesse suffisante et que la voile ne décolle toujours pas, c’est qu’elle est certainement dans une position trop piqueuse. On peut mettre un léger et bref coup de frein symétrique (juste 2 ou 3 cms) pour la faire cabrer. C’est une action que vous devez sentir. Le starter ne vous l’indiquera pas. Il préfère laisser la voile voler. La vitesse est un gage de sécurité.

Souvent on observe à ce moment des pilotes pressés de s’installer qui freinent exagérément la voile à 3 mètres sol pour s’aider à l’installation dans la sellette.

La voile a alors de gros mouvements parasites qui dégradent la performance et obligent souvent le treuilleur à baisser la vitesse.

Votre priorité : maintenir votre cap qui va vous assurer une montée rapide et sans mouvements parasites roulis tangage.
Si vous n’êtes pas encore installé, tant pis, vous pourrez lâcher les freins dans 15 secondes à 30m/sol bien dans l’axe du câble avec un treuilleur qui maintenant vous voit bien et pourra adapter sa conduite.

Avec une sellette bien réglée ça rentre naturellement.
Le bon réglage c’est d’avoir les cuissardes assez serrées pour empêcher la sellette de remonter trop haut dans le dos.
On doit pouvoir passer la paume de la main et pas plus.

Cuissardes trop desserrées la planchette remonte au dessus des fesses et l’installation oblige à s’aider des mains.

Si vous avez un gros cul et êtes un peu à l’étroit, taillez vous une planchette 3 cm plus large que la votre.

Dernière chose.
Je décolle toujours freins en dragonne.
Si vous faites de même (et ceci est valable pour un décollage dos et face voile), avant de saisir les avants, passez la drisse de freins entre votre majeur et index plutôt qu’entre pouce et index comme ceci :

Il arrive en effet lors de la montée de la voile (surtout si ça monte vite) que la drisse s’échappe au moment où vous lâchez l’élévateur si elle est prise entre pouce et index car le pouce s’ouvre vers l’arrière.

Entre index et majeur c’est impossible et vous êtes assurés de ne pas vous retrouver avec les poignées de freins remontés au milieu des avants bras (désagréable pour faire la tempo)

Bons vols

PS : pour les personnes qui ont déjà gouté au treuil et qui souhaitent maintenant pratiquer régulièrement, l’achat d’un largueur s’impose :

- Il n’y a rien de plus rageant que de devoir attendre son tour car on a prêté son largueur à un pote qui enroule.

- Il n’y a rien de plus rageant que de devoir attendre son tour car on a pas de largueurs perso et ça tient pour tout le monde.

L’article sur les largueurs toujours d’actualité


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